L'effort des armées pour l'opération « coup de poing » de vaccination contre la Covid-19 est à la hauteur des moyens du service de santé des armées : modeste. Lorsque nous arrivons à l'hôpital d'instruction des armées (HIA) Legouest de Metz, dimanche 7 mars en début d'après-midi, il n'y a pas foule. Les cent rendez-vous du jour ont été distribués via la plateforme Doctolib, et sont suffisamment espacés pour éviter que les patients soient plus de trois ou quatre en même temps dans le centre de vaccination.
L'engouement n'a pas manqué pour autant : lorsque les réservations ont été ouvertes, le 18 février, les 600 premiers créneaux de l'HIA Legouest ont été remplis en une heure trente. La procédure numérique n'a toutefois pas plu à une partie de la population âgée, qui a parfois eu besoin du soutien des équipes pour réserver un créneau via Internet.
Un jour Pfizer, un jour AstraZeneca
Impossible pour les patients de choisir entre les différents vaccins : « Nous faisons avec ce que nous envoie l'agence régionale de santé, en alternant des journées exclusivement Pfizer et des journées exclusivement AstraZeneca », explique le médecin général Guillaume de Saint-Maurice, directeur de l'hôpital. L'homme est un habitué de la gestion de crise : le 13 novembre 2015 au soir, il était chef de service à l'hôpital militaire Percy, en région parisienne.
Certains parmi les patients ont choisi de
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